La descente vers le sud continue tranquillement. Après Léon et ses alentours nous faisons un break rafraichissant sur les flancs du volcan Mombacho qui fera l’objet d’un prochain article. Pour le moment, nous partageons une mise en image des magnifiques plages du Rivas, région frontalière au Costa Rica, surnommée la côte d’Emeraude (Costa Esmeralda). Ici, l’océan découpe la côte en un amoncellement de petites criques, les plages sont de sables blancs et l’eau bleu azur. C’est un dépaysement total par rapport aux plages de sables noirs plus au nord !
Des vacances dans le voyage
Clairement sur ces quelques jours passés entre les plages de Popoyo et de Marsella, nous ne pouvons nous vanter d’aucun effort… Les seules gouttes de transpiration qui perleront sur nos fronts seront dûes à la chaleur du soleil pendant la sieste !
Ceci dit, pour atteindre ces deux belles plages, il faut tout de même s’accrocher au volant et serrer les fesses. Une fois sorti de l’axe principal de la Panamericaine, les pistes sont longues et remuantes. Pour situer, pas moins d’une heure est suffisant pour parcourir 20km.
Playa Popoyo et Guasacate
Bienvenue au paradis des surfeurs ! Popoyo c’est le coin où zoner plusieurs mois sur sa planche. A peine arrivés au village, nous sommes accueillis par un Québécois installé ici pour monter sa petite affaire de photographies de surfeurs. Fidèle à la réputation des Québécois, Marco est ultra-accueillant et nous dit tout ce qu’il faut savoir du coin, jusqu’à nous présenter la piaule où il loge depuis le toit d’un hôtel sans fenêtre. C’est à cette place que nous logerons maman avec une belle terrasse où il fait bon chiller dans le hamac. Le van est posé tout près sur une place voisine et, très rapidement, on fait notre trou à Popoyo alternant les bons petits plats du Nica et la détente sur la plage.
Les vagues sont trop grosses pour s’essayer au surf mais en tout bout de plage, après 3km de marche en plein cagnard, nous découvrons les bassins de la plage de Guasacate. A marée basse, l’eau se retire pour laisser quelques piscines entre les roches rouges permettant de snorqueler, de récolter des coquillages où de se baigner sans se faire shaker par les rouleaux glacés du Pacifique.
Cette plage est reconnue pour être un lieu de ponte des tortues marines. Quelques jours avant notre arrivée, plusieurs tortues étaient même passées par là. Nous arpentons plusieurs fois la plage au petit matin ou au soleil couchant espérant vivre un tel événement mais le miracle n’arrivera point. En revanche, le soleil nous aura gâté des milles et unes couleurs qui se dressent sur cette toile.
Playa Marsella
La playa Marsella, c’est une alternative à la plage touristique de San Juan Del Sur. Pendant notre séjour à Popoyo, nous avons réserver des hôtels jusqu’à la fin des vacances de maman pour éviter d’être désappointés en arrivant, la fleur au fusil, sur des sites touristiques. Il faut savoir que le Nicaragua est assez petit et que les points d’intérêts du pays sont très rapidement cernés par les voyagistes. Les circuits touristiques sont tous assez classiques et même si le tourisme n’est pas de masse, il est facile de voir des hôtels afficher complet.
Pour notre 1ère réservation, nous serons plutôt bien servis en arrivant sur une place dotée d’une très belle piscine, d’une place de stationnement pour poser le van gratuitement au pied de la cabaña et face à l’océan. Ni une, ni deux, les hamacs sont installés pour pouvoir lézarder à notre guise un livre sous le nez. De là, nous ferons même un bon feu sur la plage pour faire griller quelques marshmallows.
Depuis l’arrivée de maman sur le voyage, nous surfons vraiment sur la vague du confort ! Nous initions quand même notre hôte à quelqu’unes de nos habitudes histoire de bien ressentir l’effet du nomadisme, mais il va sans dire que nous ne nous faisons pas prier quand il s’agit de mettre les pieds sous la table et de se régaler de poissons frais cuisinés à la locale ! Alors forcément, on ne va pas se mentir, on en profite !!