Définition de la perception : Réunion des sensations en images mentales
Travail du jour : A partir de cette définition, exprimer ses sens et ses sentiments pour développer sa perception du monde à travers l’expérience du voyage. Travail d’écriture et de réflexion réalisé seules et en binôme. Il ne nous reste plus qu’à assumer !
1- Nos sentiments en image
Joie : Découvrir de nouveaux paysages, de vivre en famille 24/24h, 7j/7, 1mois/mois, 1an/an
Tristesse : Quitter des pays et des amis de voyage
Angoisse : Nous n’avons jamais été angoissé à part Papa et Maman le 1er jour au Mexique. Nous avions roulé tard la nuit avant de trouver où dormir.
Culpabilité : On a juste une belle vie, c’est pas de notre faute !
Honte : Quand on fait pipi dans les jardins des personnes qui nous accueillent. Quand Papa et Maman ne payent pas les campings ou les douches.
Peur : Etre attaquées par un ours la nuit
Excitation : Savoir que l’on peut vivre des choses magiques, merveilleuses, magnifiques, ect…
Jalousie : Quand nos parents se baignent dans de l’eau chaude pendant que nous sommes obligées de bosser.
Fierté : D’avoir fait un voyage en Amérique et des photos de mon papa.
Colère : Quand on ne réussit pas à travailler comme on le devrait.
2- Nos sens en image
Le goût : Les épices mexicains qui t’enflamment la bouche, les nouvelles saveurs (tortas, tortillas, tacos, huevos, poutine, fruits de mer…)
Le toucher : La carapace molle des bébés tortues, les poissons fraichement péchés et visqueux, la peau des souriceaux
La vue : Animaux, paysage, les signes de la richesse tout comme de la pauvreté
L’odeur : Une colonie d’otarie, les épices relevées, les pâtisseries mexicaines qui puent, la pollution des villes, l’horrible chicharrón (peau de cochon frit), et les bonnes odeurs de la nature
L’ouïe : Les cris des toucans, singes hurleurs et otaries, le son des cascades, la circulation des villes et les secousses et grondements du volcan Acatenengo.
3- Perception du monde
Nature et environnement
La nature, il faut la protéger, la nettoyer, la respecter et ne pas en faire une déchèterie. En voyageant, nous avons découvert que le Mexique et les pays d’Amérique centrale avaient de super beaux paysages mais malheureusement personne ne les respectent. Il y a beaucoup de déchets et les déchèteries à ciel ouvert n’aident pas. Quand nous savons qu’il y a du vent pour faire s’envoler les plastiques et la mer pas loin, nous pensons à tous les animaux marins.
Comparés au Mexique et l’Amérique centrale, les Etats-Unis et le Canada ont des paysages beaucoup plus propres grâce aux parcs nationaux qui sensibilisent les personnes. Des rangers aménagent, nettoient les lieux, sensibilisent les enfants et les adultes et protègent les animaux. Mais bien sûr, l’entrée des parcs est payante et il y a plus de monde.
Nous avons aussi remarqué que les Etats-Unis et le Canada n’ont pas de déchets qui se voient mais beaucoup plus de consommation et il y a de nombreuse pompes à pétroles. Ce n’est pas vraiment bon pour la planète non plus. Au final, nous ne savons pas vraiment lesquels sont les plus pollués.
La population
Au cours du voyage, je me suis rendue compte que la pauvreté et la richesse n’ont pas le même rapport selon le pays où l’on vit. J’ai vu des personnes pauvres mais heureuses et d’autres personnes pauvres et malheureuses :
- Au Guatemala, nous avons rencontré une famille très pauvre mais très heureuse, ils nous ont acceuilli, nous ont offert à manger, nous ont aidé, alors qu’ils dorment sur de la terre.
- A Los Angeles, nous avons vu des personnes très pauvres et très très malheureuses. Nous avons remarqué que personne ne faisait attention à eux, ils étaient comme des fantômes dans la rue.
Les personnes riches se servent de leur argent juste pour s’acheter des choses et rien d’autres. Ils ont tellement d’argent qu’ils sont hypnotisés. Mais le problème c’est qu’il y a trop d’argent pour une personne et rien pour les autres. Les personnes qui ont le plus vont acheter, acheter, acheter et les prix vont augmenter, des centres commerciaux vont continuer à se construire et il n’y aura plus de place pour cultiver des champs.