Ce matin, nous sommes allés dans un collège au Texas. En arrivant, nous avons été bien accueilli et bien aidé par Robert qui nous a présenté. Robert, c’est notre boondockers chez qui on dort au Texas. Nous avons pensé aller dans une classe de français et que nous pourrions parler français, mais en fait c’était une classe d’espagnol alors ce n’est que Papa et Maman qui ont parlé en anglais. Nous on arrive pas encore à échanger et faire des longues phrases.

Maman avait pu projeter des traductions de phrases au tableau que l’on pouvait comprendre, ça nous a aidé à suivre. Par contre dès que les collégiens nous posaient des questions c’était très dur de comprendre. Ils parlent vite sans chercher à ce que l’on comprenne la question, heureusement l’enseignante essayait de reformuler leurs questions, et aussi Robert qui était à fond !!

Voici la liste des questions qu’ils nous ont posées :

• Pourquoi on est parti en voyage ?
• Qu’est ce que vous avez préféré voir pendant votre voyage ?
• C’est quoi la raclette => c’est le dessin sur le van ?
• Est ce qu’il y a des Mac Donald en France
• C’était quand qu’il y avait des rois et des reines en France ?
• Est-ce que vous vous faites livrer des pizzas en France ??
• Avez vous des monsters trucks en France ?
• Vous écoutez quoi comme musique ?
• Comment vous occupez vous en France ? => Quoi pas de jeux vidéos ?????
• Vous mangez du fromage bleu, c’est quoi son nom ?
• Vous mangez quoi à la cantine ?
• Qu’est ce que vous pensez du port d’armes ? En avez vous chez vous ?
• C’est quoi les problèmes sociaux en France ?
• Quel est le climat en France ?
• Vous écoutez quoi comme musique en France ?
• Elle ressemble à quoi votre région ?

En retour nous avons aussi posé des questions, enfin Papa et Maman… On a discuté de l’économie, c’est ce qui fait produire de l’argent dans le pays. Et au Texas, c’est le pétrole et la culture de pêches.

Au niveau des différences, c’était un collège très différent de ceux en France. Celui-ci, il était alternatif. Fait pour des élèves qui ne veulent pas être dans un collège normal. Il y avait des élèves qui se recoiffaient, qui écoutaient de la musique, qui sortaient se chercher une boisson, qui se tenaient mal sur leur chaise, d’autres qui portaient des combis pyjamas licorne ! Beaucoup avaient des piercing, des cheveux colorés, chacun son style. Le midi tous les mercredis c’est hamburger. Il y a un chien dans l’école qui se balade, tranquille. Le coeur du collège c’est comme une zone de détente, tout est à l’intérieur, et ça permet aussi de faire du sport.  Les enseignants ne sont pas méfiants, ils sont reposés tranquille, on sent que leur métier n’est pas une corvée pour eux.

On s’est quitté quand la sonnerie à sonné en classe, tous les élèves sont partis en 2 secondes, la prof n’a rien dit. Chez nous, même si ça a sonné et que la maitresse n’a pas dit de sortir alors on continue jusqu’à ce qu’on ait le droit de sortir. Au collège, je sais que l’on a que 3 min pour sortir et trouver l’autre classe, alors ça ne doit pas trainer. Après, ils ont fait la queue sur le terrain de sport et chacun attendait de pouvoir préparer un hamburger dans la petite cuisine, et manger un peu partout dans l’espace commun. Il y avait des micro-onde à disposition. Ils n’avaient que 40 min pour eux. D’autres sont venus parler avec nous, nous avons appris qu’ici les jeunes peuvent conduire dès 15 ans et obtenir le permis à 16 ans. En gros, tu peux partir en vacances à 16 ans sans tes parents avec ton truck ou ton RV, tranquille !

Sur la route, il y a beaucoup d’écoles, mais c’est pas comme chez nous :

• L’école maternelle : Kindergarten mais beaucoup d’enfants font l’école à la maison
• L’école primaire : Elementary school
• Le collège : Middle school
• La 3ème et le lycée : High-school
• L’université : University

C’était bien de faire cette visite, mais c’était difficile et au début on voulait pas trop. On aimerait bien recommencer mais dans une classe où on pourra parler français.

Waouh… quel changement et quel coup de coeur !!

La Floride est maintenant derrière nous avec un petit pincement qui persiste sur la route. Ses plages, le calme… Nous sommes un peu cafardeux au départ de Pensacola, mais voilà, d’autres aventures nous attendent, c’est ça le voyage, un changement au quotidien !

Les autoroutes sont toutes surélevées, c’est comme un enchevêtrement de serpents bitumés au dessus des innombrables bayous. De l’eau partout !! De ci, de là persistent des cultures de cannes à sucre et de cotons largement irriguées par toute cette eau. Le fantôme de l’ouragan Katrina est encore très présent, et vu toute cette eau il est très facile d’imaginer à quel point les villes ont pu être si rapidement immergées par les inondations.

Du soleil toute l’année, des kilomètres de plages aux eaux turquoises, des alligators… la liste des représentations est longue, mais bien réelle ! Le choix de rester sur la Panhandle est le bon, nous sommes servis sur un plateau et en prenons plein les mirettes ! En terme de changement vis à vis des autres Etats, aucune balade ne se fait sans un panneau « Caution – Alligator » ou « Do not feed the alligators », des parcs d’attractions aquatiques (fermés) plein les routes, les publicités vantant la chirurgie esthétique rivalisent avec celles des avocats, les maisons sont grimpées sur des pilotis de 3m de haut. Aucun doute, nous sommes bien en Floride !

Ce nouvel Etat du Sud nous impressionne par sa végétation qui le caractérise depuis des siècles. Les arbres, les fils électriques, sont recouverts de mousses espagnoles, des cheveux aux vents qui donnent à l’environnement une ambiance si particulière. Depuis la plantation de Wormsloe au sud-ouest de Savannah, nous sommes plongés dans une nature exubérante. Et le passé lié à l’esclavagisme est si lourd que nous le sentons encore vivant partout où nous allons.

Savannah fut la 1ère ville construite sur un plan en quadrillage, et tous les 5 coins de rues, un joli parc vient verdir le quartier, dont le parc où Forest Gump raconte son histoire ! Nous y sommes allés mais le banc de l’arrêt de bus a disparu lui. Ce qui a vraiment retenu notre attention sur Savannah, c’est tout l’aménagement de vieux entrepôts du 19ème siècle qui donne un charme fou depuis Factor’s Walk et River street.

Installés dans un sentier bien caché au milieu des marécages de Tybee Island, l’orage s’installe et craque enfin pour faire monter le stress aux filles. Ciel orange, pluie, silence au milieu de la tempête, tous les signes précurseurs de l’ouragan tant redouté. Nous rions d’elles tellement la scène est drôle. Elles ont vu Twister il n’y a pas si longtemps 😉

Après les seaux d’eau sur la tête, c’est finalement une pluie d’étoiles filantes qui nous endort. C’est la période des Orionides et ce soir nous sommes gâtés ! D’autant plus que depuis la petite île de Tybee, le ciel n’est pas troublé par les éclairages de la ville. Tybee Island est surtout réputée pour être la plage de Savannah. Qu’on se le dise tous les accès plage sont payants et comme on est pas d’accord sur le principe, on se débrouille pour ne rien payer.

Sur l’état de Georgia, nous avons séjourné d’île en île… Tybee Island, Saint Simon Island et Jekyll Island. La nature y est plus belle et toujours un State Park pour trouver un environnement complètement préservé. Cependant, sur ces îles nous commençons a avoir un aperçu des dégâts provoqués par l’ouragan Irma, pontons détruits, coulées de sable, toitures arrachées, et ce n’était plus qu’une tempête tropicale…

Nous gardons en image sur Saint Simon une scène où Valentine est attaquée par les mouettes de Hitchcock courant apeurée sur la plage avec son fromage en l’air… de sacrés voraces ces oiseaux ! Dans le registre animalier, nous faisons également la rencontre des limules, un crabe disons préhistorique ! Un animal vieux de 450 millions d’années qui risque aujourd’hui de disparaître par l’homme qui exploite les vertus de son sang bleu aux propriétés antibactériennes.

Depuis Saint Simon, nous rejoignons la petite île de Jekyll dans l’objectif de rencontrer une association qui soigne les tortues de mer. A « Georgia Sea Turtle Center« , aucun aquarium que drs activités pédagogiques et des bassins individuels où les tortues de mer sont soignées en attendant d’être libérées. Beaucoup viennent pondre ici, mais malheureusement beaucoup d’entres elles sont aussi ramassées dans les filets ou blessées par les bateaux…

L’île est si attrayante, notamment la plage énigmatique de Driftwood Beach que nous y resterons plus longtemps que prévu ! Et dire qu’il y a des Etats où il est interdit de boire sur la voie publique, sur Jekyll Island on te propose carrément de te décapsuler ta bouteille à la caisse ! Alors forcément…

Nous quittons la Géorgie depuis cette superbe île sous le bruit assourdissant du moteur allumé d’un car scolaire pourtant à l’arrêt… et oui c’est aussi ça les Etats-Unis !

Pour la suite du voyage, la sortie de la Georgie signifiait aussi le dernier moment pour décider le cap, Sud ou Ouest ? L’ouragan Irma a dévasté les Key’s, et même si elles sont réouvertent depuis 2 semaines, nous n’avons pas idée d’aller faire nos touristes alors que la population se remet à peine des dégâts. Ensuite la Floride du Sud, c’est aussi les immenses parc d’attractions, Miami et compagnie. Franchement, à y réfléchir, nous ne sommes pas du tout tentés par cet environnement. Nous avons donc recherché des alternatives moins bling bling à ce qui nous attirait sur la Floride. Et c’est du côté de Wakulla State Park, St George Island, Miramar Beach, Grayton Beach que l’on trouvera notre bonheur. Du coup, c’est décidé la route se trace vers l’ouest et nous découvrirons la Floride par le Nord : moins touristique, plus intime et tout aussi attractif que ses côtes Sud.

Tybee Island

Fishing Pier

Croque-monsieur au réchaud 😉

P’tit dej sur Tybee

Pontons sur marais

Pontons sur marais

Grande aigrette

Pélicans au repos

Wormsloe

Wormsloe

Wormsloe

River Street sur Savannah

River Street sur Savannah

Factor’s walk

Factor’s walk

Saint Simon Island

Plein envol

Georgia sea turtle center

Georgia sea turtle center

Driftwood beach

Driftwood beach

Driftwood beach

Apéro

Ca se rafraichit…

Dernier couchant sur Jekyll Island

Myrtle Beach est à l’image de beaucoup de villes sur ces côtes, complètement aseptisée. Ces villes semblent avoir été fraichements bâties pour développer le tourisme balnéaire sur la côte Atlantique. Par contre, les maisons sont toutes surélevées, en précaution des montées brutales des eaux lors des ouragans qui sévissent lors de la saison cyclonique.

Nous sommes dans un haut lieu du tourisme familial et c’est la saison creuse ! Nous avions fait halte ici pensant trouver un camping pour la douche hebdomadaire mais tout est complet ou alors excédant les 50$. Les plages sont désertes mais beaucoup des résidences et hôtels trouvent encore leur clientèle. C’est juste que pour les locaux, il fait un peu frais en cette saison pour farnienter sur la plage. En attendant le retour des grosses chaleurs, c’est le golf qui fait marcher l’économie balnéaire !! Nous croisons donc beaucoup de marcheurs retraités habillés, de pêcheurs et très peu de bikinis allongés ! Un truc énorme aussi… les touristes ont de si gros RV qu’il n’est pas possible de circuler librement une fois stationné en camping. Du coup, pour ceux qui n’ont pas de pick-up attelés au RV, il est possible de louer des « golf carts ». C’est un peu comme nos voitures de golf sauf que là, ce sont des familles à bord qui déambulent partout dans les rues !

Légende sur la mousse espagnole :

« Il était une fois un voyageur qui était venu avec sa fiancée espagnole dans les années 1700 pour démarrer une plantation près de la ville de Charleston. Elle était une belle future mariée avec de longs cheveux noirs comme l’ébène. Comme le couple marchait près de la forêt et faisait des projets concernant leur avenir, ils furent soudainement attaqués par des indiens Cherokee qui étaient mécontents de partager la terre de leurs ancêtres avec des étrangers. En guise d’avertissement final de rester loin de la nation Cherokee, ils coupèrent les longs cheveux noirs de la future mariée et les jetèrent dans les branches d’un vieux chêne. Lorsque les gens sont revenus jour après jour et semaine après semaine, ils ont remarqué que les cheveux avaient flétri, étaient devenus gris et avaient commencé à s’étendre d’arbre en arbre. Au cours des années la mousse espagnole s’est diffusée de la Caroline du Sud à la Géorgie et la Floride. Depuis ce jour, si on est debout sous un chêne vivant, on verra la mousse espagnole sauter d’arbre en arbre et se défendra avec une grande armée de scarabées« .

C’était la dictée du jour depuis une belle plage de Géorgie…

Le ton est donné en arrivant sur la Caroline du Nord : le port d’arme est clairement encouragé, affiches et propagandes publicitaires fleurissent dans les jardins. La NRA fait son lobbying et les événements racistes qui ont eu lieu récemment sur Charlottesville témoignent du climat qui règne ici. La frontière avec le Sud est passée…

L’arrivée en Caroline du Nord annonce également le retour à la nature ! A peine installés sur la plage d’Emerald Island, nous apercevons des dauphins à l’horizon ainsi que des pélicans qui se font un festin en pleine mer. Sur la forêt nationale de Croatan nous dormirons au bord d’une rivière chargée d’alligators, et j’ai failli oublier… même les moustiques sont de retour ! Heureusement nous sommes à la fin d’été, ils sont beaucoup moins nombreux et hargneux.

Je trouve que New York City est une ville très peuplée de personnes qui travaillent dans des gratte-ciels, le pire c’est à Time-Square. Là bas il y a des écrans géants de partout. Sur New York il y a beaucoup de circulation.

J’ai appris qu’il y a eu un attentat horrible. Il y a eu deux avions qui ont foncé dans les Twin Towers. Nous sommes allés voir le mémorial des Twin Towers il y avait un musée mais nous y sommes pas allés.  Nous sommes aussi allés à Central Park. Et ce n’est pas comme je l’avais imaginé. Tout le monde disait qu’il y avait beaucoup d’écureuils et je n’en ai vu que 10. Nous sommes aussi allés voir la statue de la Liberté en bateau. Je trouve qu’elle est grande et elle est sur une petite île et à côté il y a une autre île où les migrants sont venus en attendant qu’ont leurs disent d’entrer à New York.

Je trouve que de vivre à New York ne doit pas être super, c’est beaucoup trop grand et bruyant.

Les Amish de Pennsylvanie c’est une autre histoire à côté des New Yorkais !

Ils utilisent aucun outil à moteur, ni de voitures, de téléphones, de télé, d’électricité… En gros, ils rejettent tout ce qui est du monde d’aujourd’hui. Et ils vivent avec tout ce qui est du monde d’avant. A la place des voitures, ils se déplacent avec des buggy. Des buggy se sont comme des calèches. On les voient sur la route rouler à coté des voitures, mais ils roulent sur le côté de la route pour qu’il y ait moins d’accident. Ils sont presque tous fermiers. Ils sont tous habillés pareils : pas besoin de demander comment s’habiller le matin ! Les enfants vont à l’école jusqu’à 14 ans et après ils travaillent dans la ferme pour aider leurs parents.

J’ai fais plein de photos si vous voulez comparer ces deux mondes qui sont très très très différents.

Ces photos viennent de New York :

Ces photos viennent du pays des Amish :

Un buggy

Une ferme

Qu’est ce qu’on se sent bien dans cette capitale ! Washington n’est située dans aucun état fédéré du pays mais dans un district, elle a réussi à garder ses perspectives et ses horizons qui ont fait sa renommée. Ici, aucun building ! Retenez que D.C. signifie « District of Colombia » en référence à Christophe Colomb. Au 18ème siècle, le pays était encore appelé le Pays de Colomb.

En arrivant le week-end, tout parait tourner au ralenti. Les parkings près de la gare, réservés aux agents administratifs en semaine, sont gratuits. De nombreuses institutions siègent ici dans un périmètre bien gardé. C’est impressionnant comme tout est rassemblé au même endroit. Beaucoup de rues sont fermées, surveillées, sécurisées, alors que tout parait paisible !

Quasiment tous les musées sont gratuits à Washington. Cela est dû au don d’un scientifique britannique qui a légué sa fortune à l’Etat afin de promouvoir la savoir à tous. En revanche, une fois à l’intérieur beaucoup d’animations deviennent payantes.

Sur ces deux journées, nous aurons visité le Botanic Garden pour un 1er pique nique au vert. Puis en arrivant au Space Museum, retraçant fièrement la conquête de l’espace, nous comprenons mieux où est passée la foule. La plupart des musées sont équipés de portiques de sécurité, nos Opinels sont donc cachés dans des massifs fleuris à proximité des entrées !

Donnant sur le Mall, nous visiterons également le National Museum of the Natural History et le National Museum of the American Indian. De superbes collections, des espaces agréables, des expositions ultra-pédagogiques, tout y est pour y passer un bon moment et s’instruire en famille. Par contre, tout est en anglais (voir en espagnol 😉 Au bout d’un temps, j’avoue ne plus chercher à lire quoi que ce soit !

Mis à part le Mall, incontournable, nous n’aurons visité que le Washington Monument en terme de patrimoine bâti. Sans oublier le Capitole parfaitement aligné dans ce gigantesque axe horizontale dirigé vers le Potomac. Nous n’avions aucune envie de faire le gué devant la Maison Blanche ! Chaque mémorial honore un président ou un événement de guerre à l’image du Reflecting Pool en hommage à Abraham Lincoln. Il est exactement comme dans Forrest Gump et le soleil couchant rend la soirée mémorable. Définitivement, nous ne nous sentons pas du tout dans une capitale !

Pour agrémenter le séjour en ville, nous avons adoré l’accueil à la ferme avec Lori et Doug (Cabin Creek Heritage Farm). Lori tient une exploitation de cochons élevés dans des bois. Et leurs poules sont grimpées aux arbres pour se protéger des renards… Chien et chats se chargent de nous tenir compagnie de jour comme de nuit. Valentine est heureuse à souhait entourée de tous animaux !

A côté de New York, c’est le jour et la nuit, ces deux villes sont absolument incomparables !!

Le capitole

Botanic Garden

Space Museum

P’tit dej

P’tit dej

El dia de los muertos

Indian

Indian Museum

Food trucks

Museum of Natural History

Museum of Natural History

Museum of Natural History

Monument Washington

Reflecting pool

Reflecting pool

Tout petit Monument Washington

Monument Washington

Cabin Creek Heritage Farm

Black

Jack et Val

Cabin Creek Heritage Farm

Dire que nous étions prêts à ne pas faire New York !

Côté pile, au coeur d’un film

Autant en Savoie, on cherche à identifier les sommets des massifs qu’ici ce sont les buildings… Empire Start Building, One World Center… Nous arrivons sur la City par le ferry de Jersey, directement sur Wall Street. Autant dire qu’en terme de building nous sommes servis. Les sirènes de police et de pompiers sont omniprésentes, les taxis jaunes, les bouches d’évacuation de métro, tout y est ! Ca y est nous sommes rentrés dans le petit écran. Nous voilà à reprendre toute notre cinémathèque à chaque avenue traversée. De Friends à King Kong en passant par Die Hard, Léon et Le Parrain, il ne nous manque plus que les acteurs pour s’y croire vraiment.

Au début, nous sommes à fond, la tête en l’air en permanence et puis assez rapidement l’agitation donne l’impression de subir. Portés par la foule et rythmés de pauses aux innombrables feux, nos pas nous mènent de Wall street à Central Park par Time Square et la 5ème avenue. Retour facile en métro depuis Colombus sation pour attraper le ferry de Staten Island qui passe tout près de la Statue de la Liberté. Le soleil se couche, c’est presque romantique et inédit comme image. Nous avons enfin le sentiment que tout devient calme dans cette ville effervescente ! Le coeur de la grosse pomme balayé en une journée, c’est un exploit qui laisse des douleurs aux jambes !! Mais pourquoi se presser quand on a tout son temps ? … et bien juste parce que l’on préfère le passer dans les grands espaces.

Côté face, derrière les décors

Au retour du ferry, nous découvrons le nouveau World Trade Center et ses deux immenses Pool qui immortalisent la présence des Twins Towers. L’émotion est palpable. Le silence qui règne ici paraît invraisemblable à côté de la cacophonie des blocs précédents. Nous n’avions absolument aucune idée de la façon dont le site avait été restauré après le 11 septembre et c’est toute la résilience des Américains qui se présente à nous. Les filles découvrent, font le lien entre nos événements récents en France et ceux de New York.

Nous passerons la soirée à discuter du drame de 2001. Le lendemain, Anne, qui nous accueille chez elle à Verona, nous expliquera que le 11 septembre personne ne klaxonne, la ville devient silencieuse. Le traumatisme collectif est encore bien vivant. Elle nous invite à se rendre sur le Eagle Rock qui rend hommage aux disparus depuis Montclaire…beaucoup de personnes de cette banlieue proche travaillent sur Manhattan dont elle même sur Time Square.

Derrière les rideaux, New York c’est une véritable fourmilière. Immense, démesurée, indescriptible, tous les superlatifs conviennent ! Mais tout à un prix. Sans le rechercher, la gentillesse des personnes rencontrées a contribué à limiter notre budget. Pour mieux comprendre, rien ne vaut une petite illustration :

– Une guide du routard offert par un couple de français, Hélène et Christian, sur le retour d’un roadtrip à Eastern Passage

– Un bon plan RV à la lisière de New York sur Jersey City grâce aux conseils de nos boondockers de Springfield, Ruth et Ray. Ce campground offre une vue imprenable sur la skyline en pleine nuit. En 2 min depuis notre emplacement, le ferry conduit directement aux portes de Wall street…Nous avons même pu nous refaire à neuf entre les douches, la lessive et les films téléchargés.

– Des cartes de métro chargées pour 4 trajets, c’était la fin de séjour pour deux américains

– 25 dollars de carburant mis directement dans la van par une personne qui nous voyait en galère avec la carte bleue !! Elle ne voulait pas entendre parler de monnaie pour la rembourser

– Sur Verona, Anne et Georges ne font pas que nous accueillir pour se parquer la nuit, ils nous attendent avec des pizzas et des cafés chauds nous attendent à la porte du van au petit matin

– Si nous avions cédé, une serveuse d’un Starbucks nous aurait même offert nos boissons chaudes du goûter !

– Le ferry gratuit qui va à Staten Island conduit une foule de locaux brassée par les touristes dits « fauchés ». C’est le bon plan pour admirer la Statue de la Liberté sans un sou

Pour finir reposé d’un séjour aussi animé, une dernière journée au Liberty State Park de Jersey City offre tout ce qu’il faut à portée de main et sans aucune agitation extérieure. Juste vous et le décor.  Pas un bruit, plus personne, incroyable ! La Statue de la Liberté comme si elle était au bout du parc, la ligne de gratte-ciel avec le One World Center qui ressort comme un géant parmi les géants, le ferry pour Ellis Island, l’eau, les toilettes et le Wifi pour skyper avec les proches ! C’était notre meilleure immersion pour profiter pleinement de New-York en bon ruraux que nous sommes.

En attendant la fin de cycle…

Jersey City

Wall Street

M et M’s est bien placé sur Time Square

Time square

Central Park

Central Park

Métro

Ferry Staten Island

Liberté

La Sky Line de NY city

Soleil couchant sur les buildings

North Pool sur WTC

North Pool sur WTC

Plaque commemorative

Centre commercial futuriste Oculus

New York Stock Exchange

Sky line

Liberty State Park

Skype sur Liberty State Park

Liberty State Park

Liberty State Park

Nous allions oublier la vidéo d’un remake de King Kong !